Investir dans la pierre permet parfois de bon rendement financier, mais tout dépend de la ville et du potentiel de plus-value ou de location.
Dans tous les cas, un investissement locatif vous permettra d’assurer vos revenus financiers sur le long terme, et de jouir d’un patrimoine immobilier, surtout au moment de la retraite.
Aussi, découvrez quelques conseils pour rentabiliser votre investissement.
Achetez malin
Avant d’acquérir un bien la première chose à faire est de trouver les villes où investir, les villes où les rendements locatifs sont intéressants, et si possible pas trop loin de chez vous.
En France, les prix des loyers varient du simple au double. Acheter un bien à Tarbes ne coûte pas le même prix du mètre carré qu’à Bordeaux. En général les loyers sont proportionnels au prix d’acquisition, mais pas toujours. C’est pourquoi il est aussi important de considérer le nombre potentiels de locataires de la ville. Si vous choisissez d’acheter un studio sur Aix-en-Provence, vous bénéficier de locataires potentiels parmi les 35 000 étudiants ou les 150 000 personnes actives de la ville. Bien que le mètre carré y soit plus élevé qu’ailleurs, selon l’agence immobilière Nexity Aix, le taux de remplissage en location ou colocation y est très important.
Il est aussi logique de choisir un bien qui vous plaise, dans un emplacement idéal. D’ailleurs, le bien se revendra mieux si les critères que vous retenez sont applicables pour les éventuels acheteurs. En premier lieu, vous devez penser à choisir un emplacement pratique, qui facilite les tâches quotidiennes pour les éventuels locataires (courses, déplacements courants…).
Ensuite, pour ne pas se tromper dans le prix d’achat et de location, consultez toujours les annonces immobilières environnantes. Celles-ci vous permettront de connaître le taux moyen pratiqué, dans le quartier que vous avez choisi. Vous devez garder à l’esprit qu’une maison surévaluée devra être louée dans la même proportion que le prix auquel vous l’avez acheté. Si ce prix dépasse la norme, vous ne trouverez pas de locataire. Vérifiez le taux de vacances à l’emplacement que vous avez sélectionné. Celui-ci vous permettra de savoir si les habitations autour de votre maison se louent bien ou non. Ces règles s’appliquent qu’il s’agisse d’investir dans les grandes villes ou dans les petites agglomérations.
Faites le bon choix d’investissement
Les risques locatifs sont toujours à prévoir. Pour les réduire au maximum, il serait sage de diversifier vos investissements. Sachez qu’il est préférable d’investir dans plusieurs petites surfaces que de se plonger dans l’achat d’une grande maison, avec une probabilité d’impayés ou de vacance, faute d’entrer dans la fourchette de prix accessible à la moyenne des locataires éventuels. Suivant votre situation financière personnelle, vous devez garder une marge de confort pour assurer vos arrières. Garder toujours à l’esprit qu’un investissement immobilier est plus avantageux sur le long terme. Un rendement annuel de 4 % est parfaitement raisonnable. Au moment de l’achat, ce rendement doit être calculé en tenant compte de votre emprunt.
Choisir la bonne méthode de gestion
Le remboursement de votre emprunt immobilier dépendra, en grande partie, de la régularité des loyers perçus. Pour un bon investissement locatif, il faut s’entourer de
toutes les garanties de la part du locataire. Vous devez généralement exiger un revenu proportionnel trois fois supérieur au loyer, demander une caution solidaire, réglementer les cas de colocations…
Si vous craignez les procédures de recouvrement de créances en cas d’impayés, vous pouvez mettre votre bien en gestion en agence. Une agence immobilière aura plus d’expérience, pour assurer toutes les démarches. Elle vous déchargera des soucis de déplacement, dans le cas où votre bien se situe loin de votre lieu de vie.
Enfin, pour vous assurer un investissement pérenne et sécurisé, vous pouvez couvrir les risques d’impayés et de détérioration par la souscription auprès de votre assureur, d’une garantie supplémentaire. Cela ne vous coûtera pas plus de 2,5 % de votre loyer.