L’année 2018 a été particulièrement intéressante et dynamique pour le marché immobilier.
Bilan de l’année 2018
Près de 956 000 ventes ont été conclues entre le 1er octobre 2017 et le 30 septembre 2018, soit 0,8 % de mieux qu’en 2017.
Le prix du mètre carré a baissé de − 3,6 % en moyenne, les taux d’intérêts accordés aux ménages pour la souscription à un crédit immobilier ont été historiquement bas, et stables, favorisant ainsi une hausse d’acquisition, notamment chez les moins de 40 ans.
Cette stabilité n’est pas valable dans tout l’hexagone puisque certaines grandes métropoles comme Bordeaux par exemple ont creusé l’écart avec une hausse du mètre carré de 18% pour cette année 2018, devenant ainsi la ville la plus chère de France devant Lyon, Rennes et Paris.
La loi ELAN est venue bousculer le domaine de l’immobilier en instaurant de nouvelles règles : renforcement du contrôle des logements indécents, mise en place du bail mobilité, dématérialisation des diagnostics immobiliers , réexamination des dossiers des locataires de logements sociaux, suppression de la trêve hivernale pour les squatteurs, un retour de l’encadrement des loyers dans certaines villes etc…
Quelles sont les tendances immobilières pour 2019 ?
Selon l’Observatoire Crédit logement CSA, le taux moyen accordé pour un crédit immobilier en 2019 ne devrait pas augmenter, ou très légèrement. Aujourd’hui le taux est fixé à 1.43% en moyenne. L’année prochaine il pourrait monter à 1.90% maximum selon les estimations de l’observatoire. De quoi rassurer les futurs acheteurs et les conforter dans leur idée de se lancer dans un projet d’achat immobilier.
Du côté des prix du marché, les experts estiment qu’une hausse de 1.5% en moyenne devrait avoir lieu sur la période estivale 2019.
Les délais de vente immobilière devraient quant à eux baisser sur la plupart du pays. Les délais sont aujourd’hui, en moyenne, entre 60 et 90 jours pour une transaction immobilière. Paris reste une des villes où les délais sont les plus rapides, tant la demande est forte : 39 jours en moyenne.
Pour finir, les conditions d’octroi de crédit étant de plus en plus contraignantes, les experts prévoient une baisse de la demande.