Le dernier rapport annuel de la fondation Abbé Pierre est tombé et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Près de 4 millions de personnes sont “mal logées” et 12 millions sont en situation de fragilité immobilière (logement surpeuplé, copropriétés en difficulté etc…)
Même si globalement, les Français disposent de meilleures conditions que leurs grands-parents avant eux, le mal-logement est un phénomène pourtant bien présent.
Qu’est-ce qu’un logement surpeuplé ?
L’INSEE définit un logement comme étant surpeuplé et trop exigu lorsqu’il manque une pièce par rapport au nombre de personnes au sein du foyer.
Est jugé correct un appartement ou une maison qui dispose d’une chambre pour le couple, d’un séjour et une deuxième chambre pour deux enfants de moins de 7 ans. Pour un enfant de plus de 15 ans, une chambre supplémentaire est requise.
Des profils directement impactés par le mal-logement
Les locataires qui résident en logements temporaires (sous-location par exemple) sont les plus touchés par ce phénomène de mal-logement. (52,3%)
De la même manière, ce sont les jeunes (18/30ans), les familles isolées et monoparentales et enfin les familles immigrées qui sont le plus confrontés aux habitations surpeuplées.
Les logements trop exigus touchent aussi près de 940.000 personnes du parc locatif privé. La situation s’accentue d’autant plus pour les chambres de bonne parisiennes par exemple avec 7000 qui sont inférieures à 9m2.
Des solutions pour l’avenir ?
La fondation Abbé Pierre soumet plusieurs pistes pour tenter d’enrayer ce phénomène de logements surpeuplés avec par exemple des logements évolutifs, la création de plus de petits logements aux loyers accessibles, et plus globalement, une meilleure mobilisation du parc HLM.
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