Les logements anciens ou qui nécessitent des travaux sont quelquefois mis de côté au profit des logements neufs par les acheteurs ou les propriétaires bailleurs.
Pour contrer ce phénomène, l’Etat, via l’ANAH (Agence nationale d’amélioration de l’habitat) met à disposition depuis un certain nombre d’années divers programmes pour aider à financer les travaux dans un logement.
Voici les principales aides que vous pouvez retrouver.
L’aide “Habiter sain”
Cette aide a pour objectif d’aider à la rénovation d’un logement dégradé notamment au niveau de l’électricité, du gaz, de la toiture ou du réseau d’eau. Le montant de l’aide s’élève entre 7.000 et 10.000 euros maximum.
L’aide “Habiter mieux agilité”
Ce dispositif récent vient compléter le programme “Habiter mieux” en apportant entre 35% et 50% du coût des travaux pour les maisons individuelles relatifs à une isolation de combles, un changement de chaudière ou encore à l’isolation des murs.
L’aide “Habiter facile”
Cette aide a pour objectif de financer la modification d’un logement pour le rendre plus adapté à un locataire vieillissant ou handicapé. Les travaux sont par exemple l’installation d’une douche pour remplacer une baignoire ou encore l’installation d’un monte-escalier. “Habiter facile” permet à son bénéficiaire de financer la moitié des travaux à réaliser et à hauteur de 10.000 euros maximum.
L’aide “Habiter serein”
Ce dispositif a une toute autre échelle puisqu’il concerne les travaux importants comme la rénovation d’habitations insalubres. L’aide s’élève jusqu’à 25.000 euros et concerne là encore la moitié des travaux à réaliser.
En chiffres : “Habiter serein” a permis d’aider à la rénovation de logements insalubres à hauteur de 13 millions d’euros en 2018.
L’aide “Louer mieux”
Pour finir, le dispositif “Louer mieux”, adressé spécifiquement aux propriétaires bailleurs, donne la possibilité de bénéficier d’un abattement fiscal compris entre 30% et 85% des revenus fonciers du bailleur en contrepartie d’une location au loyer raisonnable réservée à des locataires aux revenus modestes.
L’ensemble de ces aides sont soumises à certaines conditions de revenus pour être éligible. Par exemple, un couple situé en Ile-de-France devra gagner au maximum 36.572 euros pour bénéficier des aides, et 27.729 euros maximum pour le reste du territoire.
(Ces chiffres ne concernent pas le programme “Louer mieux”.)
Les aides de l’ANAH en chiffres
Ce sont plus de 700 millions d’euros d’aides pour le logement qui ont été attribués rien que pour l’année 2018.
Même si ces résultats sont impressionnants, un certain nombre de propriétaires et de bailleurs n’ont pas connaissance de tout le panel d’aides dont ils peuvent disposer.
Pour cela, l’ANAH tente de simplifier les démarches et d’améliorer la visibilité de ces aides publiques pour les faire connaître de toute personne souhaitant se lancer dans des travaux de rénovation de leur logement.