Depuis 2011, les agences immobilières ont l’obligation d’afficher sur leurs annonces les diagnostics de performance énergétique, appelés de façon plus récurrente DPE, des logements mis en vente.
Ce test, à faire réaliser par un professionnel certifié, prend en compte la consommation énergétique globale du logement et le taux d’émission de gaz à effet de serre du bien. Par la suite, une lettre (de A à G) est attribuée selon le niveau de consommation plus ou moins élevé de celui-ci. Vous l’aurez deviné, l’étiquette A représente une consommation faible, tandis que l’approche de la lettre G annonce une consommation très mauvaise.
L’importance de la consommation énergétique
Autrefois, les principaux critères lors de l’achat d’une maison ou d’un appartement, pour les futurs acheteurs, étaient la surface habitable, la présence d’un garage ou encore le nombre de pièces.
Les professionnels de l’immobilier observent une tendance récente qui se développe dans les besoins des acheteurs. La consommation d’énergie plus ou moins forte d’un bien fait désormais partie intégrante des critères de choix des futurs acheteurs. C’est un véritable outil de négociation.
La clé de réussite d’une vente immobilière est donc de posséder un bien avec une étiquette énergétique correcte. Si ce n’est pas le cas, il est jugé utile de réaliser différents travaux.
Les biens immobiliers énergivores sont pénalisés lors de la vente
Dans un souci de respect de l’environnement et d’économie d’énergie (donc d’économies de dépenses), les logements dits économes avec des étiquettes énergétiques basses (A-D) se vendent plus cher qu’un logement énergivore (E-G). Ces biens sont plus faciles à vendre car ils sont plus recherchés, mais ce type de bien se fait assez rare. Selon une étude du marché, il n’y aurait que 3% de biens ayant une étiquette énergétique A ou B. Il y a assez peu de logements qui peuvent afficher une très bonne note lors du diagnostic DPE. Mais ce chiffre ne peut qu’augmenter avec l’application de nouvelles normes pour la construction des logements neufs.
Suivant la classification du logement, la valeur du bien peut varier jusqu’à 30 %. C’est le cas notamment des logements en catégorie F ou G, c’est-à-dire les passoires thermiques, qui sont fortement pénalisées lors de la vente.
Les logements neufs bénéficient évidemment d’avantages par rapport à l’ancien, car ils sont moins énergivores que leurs prédécesseurs du fait notamment des matériaux utilisés et des normes imposées à la construction.
Comment peut-on rendre notre logement plus économe ?
Cependant, si vous possédez un logement ancien vous pouvez alors décider de réaliser des travaux de rénovation (isolation de la toiture, remplacement de la chaudière, changement des fenêtres etc…) afin de pouvoir améliorer votre notation de DPE, dans le but de vendre votre bien immobilier plus cher. Le diagnostic DPE peut d’ailleurs être réalisé à tout moment, ne serait-ce que pour avoir les axes d’amélioration préconisés pour votre logement. A vous de décider ensuite, s’il est judicieux ou non de les réaliser.
Aujourd’hui, il existe de nombreuses aides de l’Etat, pour contribuer à l’amélioration des logements et accompagner les ménages dans leurs démarches de rénovation énergétique. Renseignez-vous auprès d’organismes du gouvernement, et lancez-vous. Vous décrochez peut-être la vente de votre bien, ou si ce n’est pas dans le but de vendre, vous améliorerez simplement votre pouvoir d’achat en réalisant des économies d’énergie.
Conclusion
Le diagnostic de performances énergétiques est un élément à ne pas négliger. Sa classe énergétique devient l’un des critère principal de vente pour les futurs acheteurs. Il devient alors crucial de se concentrer sur sa catégorie.
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