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La crise du logement n’est un secret pour personne.
La fondation Abbé Pierre avait rendu il y a quelques mois son rapport annuel et le constat était accablant : Près de 4 millions de personnes sont “mal logées” en France et 12,1 millions sont en situation de fragilité immobilière (logements surpeuplés, copropriétés en difficulté etc…) L’article est à retrouver ici.
Aujourd’hui c’est L’ONPES (observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale) qui publie son tout dernier rapport sur le logement. Celui-ci alarme tout particulièrement sur la situation des foyers modestes.
Le rapport est unanime : l’accès à la propriété pour les foyers modestes est plus que compliqué ces dernières années.
L’ONPES indique que “ la pauvreté et le mal-logement sont étroitement liés ” en France.
Les foyers aux revenus modestes ne pouvant pas accéder à la propriété sont en quelque sorte exclus de la société.
En chiffre : 6 ménages français sur 10 étaient propriétaires en 2013, alors que les foyers modestes représentaient 2 locataires sur 3.
Le rapport de l’ONPES fait l’état de deux niveaux de mal-logement :
- Le premier niveau établit le logement comme représentant une charge (de plus en plus) lourde pour les foyers modestes, ayant même des répercussions sur les autres besoins de la vie courante, ainsi que sur la participation à la vie en société.
-> En 2013, 2.5 millions de ménages consacraient plus de 40% de revenus pour le logement.
- Le second niveau rend compte de l’énorme difficulté pour les personnes en situation marginale d’un point de vue logement (privation d’un domicile par exemple) à passer à une situation de droit commun (accès à un logement décent).
Ainsi, en 2014 on enregistrait :
- 437.000 personnes contraintes d’être hébergées chez un particulier.
- 231.000 personnes qui vivaient dans des habitations mobiles ou de fortune
- 112.000 personnes reconnues sans domicile
L’ensemble de ces personnes est en augmentation de 12% depuis 2001.
Le rapport note tout de même quelques “évolutions positives” globales comme l’augmentation du nombre de logements (+1.1% par an entre 1996 et 2013) et l’amélioration de leur confort.
L’absence de confort sanitaire élémentaire est devenue une situation marginale, y compris pour les ménages à bas revenus.
En 2013 1,6% des logements étaient privés de confort sanitaire de base contre 9% en 1996.
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